Andréas et Nicolas à l’Alternateur.

Andréas et Nicolas, les probables enfants cachés de Giedré et Elmer Food Beat ont posé leurs valises pleines de Supers Chansons débiles et foutraques à l’Alternateur, bistro musical incontournable à Niort. Même, ils ne seraient pas venus que ce n’était pas grave : les 7 ou 8 premiers rangs connaissaient par cœur leurs ritournelles et musicalement – comment dire sans être vexant – et musicalement, donc ça assurait grave comme à un concert de Nicolas et Andréas. En plus, le meilleur musicien, le singe batteur n’était pas là. Faut dire que pour 5 euros la soirée par tête de pipe, faut les comprendre et les excuser de pas avoir sorti la grosse artillerie.

En bref, c’était un super concert bien barré, organisé par la Dynamo une asso bien dynamique comme on aimerait en avoir plein dans la France. Et en première partie, se produisait Lysistrata encore un groupe de jeunots bourrés de talent donc je vous causerai plus tard.

Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
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Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet
Andréas et Nicolas @ Eric Pollet

Ma rétro 2015 avec des vrais morceaux de photo dedans, Part 2.

Quand arrive le temps de cathédrales la fin de l’année, la grande bouffe et les petits cadeaux, débarque concomitamment, et ça semble contradictoire le temps des vaches maigres. Car si les confiseurs entament une trêve dont les historiens situent la genèse vers 1875 (cf Wikipedia), il semblerait que l’actualité en profite pour mettre également la pédale douce. En PQR (presse quotidienne régionale pour les mal-comprenants) c’est le moment ou l’angoisse de la page blanche se fait le plus ressentir. C’est alors que la place du photographe prend une dimension peu commune au sein de la rédaction :

« Eric, tu crois que tu pourrais nous monter une belle page photos rétro pour dimanche ? C’est vrai qu’on est un peu creux cette semaine et je suis sûr que tu as des trésors oubliés, cachés au fond de ton disque dur… »

Et bien cette année, ce sont deux pages totalement subjectives que vous allez vous coltiner.

Voici la seconde partie, correspondant complètement par hasard au deuxième semestre 2015.

25 octobre. Au Havre, François Gabart et Pascal Bidégorry prennent le départ de la transat Jacques Vabre avec l’intention de tester le nouveau trimaran Macif. Douze jours plus tard le duo coupe la ligne d’arrivée en vainqueur après une course menée de main de maître. @ Eric Pollet
25 octobre. Au Havre, François Gabart et Pascal Bidégorry prennent le départ de la transat Jacques Vabre avec l’intention de tester le nouveau trimaran Macif. Douze jours plus tard le duo coupe la ligne d’arrivée en vainqueur après une course menée de main de maître. @ Eric Pollet
31 octobre. À sa seconde tentative, le boxeur niortais Davy Armand remporte le titre si convoité des poids moyens. Un rêve de gosse s’est enfin réalisé.
31 octobre. À sa seconde tentative, le boxeur niortais Davy Armand remporte le titre si convoité des poids moyens. Un rêve de gosse s’est enfin réalisé. @ Eric pollet
12 septembre. Malak et Rahaf, deux sœurs syriennes racontent aux lecteurs de la NR leur incroyable périple entre réfugiés déracinés et passeurs sans scrupule. @ Eric Pollet
12 septembre. Malak et Rahaf, deux sœurs syriennes racontent aux lecteurs de la NR leur incroyable périple entre réfugiés déracinés et passeurs sans scrupule. @ Eric Pollet
24 juillet. Le rêve de l’aborigène, ce festival si différent d’Airvault a été victime de son succès. Plus de 6.000 personnes ont dansé et communié au son du didgeridoo, guimbarde et autres harmonium alors que quelques dizaines de déçus se morfodaient à l’extérieur du site. @ Eric Pollet
24 juillet. Le rêve de l’aborigène, ce festival si différent d’Airvault a été victime de son succès. Plus de 6.000 personnes ont dansé et communié au son du didgeridoo, guimbarde et autres harmonium alors que quelques dizaines de déçus se morfodaient à l’extérieur du site. @ Eric Pollet
15 juillet. Au Vanneau, Marinette accueille tous les consommateurs, habitués ou de passage avec un large sourire. À 80 ans, elle y sert toujours avec autant de joie et de régularité cette étonnante Sève feu de joie, une liqueur oubliée à base de cognac et d’amande. @ Eric Pollet
15 juillet. Au Vanneau, Marinette accueille tous les consommateurs, habitués ou de passage avec un large sourire. À 80 ans, elle y sert toujours avec autant de joie et de régularité cette étonnante Sève feu de joie, une liqueur oubliée à base de cognac et d’amande.
@ Eric Pollet
4 octobre. Le temps d’un week-end, le temps d’un « Panique au dancing », Niort a vécu au rythme de la danse, sous toutes ses formes, de la plus classique à la plus burlesque. Une réussite ! @ Eric Pollet
4 octobre. Le temps d’un week-end, le temps d’un « Panique au dancing », Niort a vécu au rythme de la danse, sous toutes ses formes, de la plus classique à la plus burlesque. Une réussite ! @ Eric Pollet

Marinette, debout sur le zinc à 80 ans.

Au Vanneau-Irleau, toujours derrière le zinc à 80 ans

Ouvert à la fin des années 1950, le bar de la Gaieté est un véritable bistrot de campagne qui fait aussi débit de tabac. A sa tête, Marinette Rondonnet.

En pénétrant dans le discret bar de la Gaieté, caché au n°16 de la rue du Port au Vanneau-Irleau, impossible de le manquer !: pile au milieu de la pièce de quelque 50m2, un poêle à bois de marque Godin sorti d’un autre temps, mais en très bon état. «J’y mets des bûches de 50cm», sourit Marie-Henriette Rondonnet, devenue Marinette dès son plus jeune âge. (
Le poêle à bois, acheté 3.000 francs de l’époque avec le couvercle et un pied abîmés, est au moins aussi vieux que l’établissement ! : le bistrot, qui fait partie de la grande bâtisse de la patronne, a ouvert à la fin des années 1950.

« Je suis la seule dans le coin à avoir un café aussi démodé ! ”

Ses murs sont recouverts d’une tapisserie représentant de vieilles réclames avec, ici ou là, des photos noir et blanc du Marais poitevin. Le sol est en ciment. Derrière le zinc, un poster officiel des Chamois Niortais, version 1986-1987. L’affiche, « c’est incroyable comme elle est regardée par les clients. Il y en a même qui retrouvent des copains dessus. Et c’est la bonne équipe, là ! »
«J’avais 22 ans quand je suis arrivée là, enchaîne Marinette Rondonnet, 80 ans depuis le dernier mois d’octobre. La grand-mère de mon mari, veuve de guerre, a eu droit à son débit de tabac. Et j’ai pris la suite de mes beaux-parents. Au début, ce n’était pas évident. Entre les jeunes et les anciens, ça rouspétait, ils n’avaient pas les mêmes jeux.»

Un cheval dans le bar…

Un établissement rempli d’histoires et d’anecdotes, sur lesquelles la native de Niort ne se montre guère prolixe : « Un jour, il y a un cheval qui est rentré. Une moto aussi, on donnait un franc pour la faire tourner !: c’était plein de fumée ! ». L’octogénaire commence ses journées vers 8h pour fermer généralement autour de 20h, sauf quand elle accueille une réunion de cultivateurs par exemple. « Je suis même ouverte le dimanche. » Le tout sans journée de repos.
Autre particularité, la patronne fait crédit : elle sort alors son petit cahier et griffonne dessus. Mais seuls les habitués y ont droit, confiance oblige.

1 euro le café fait maison.

De toute manière, ici, l’argent ne coule pas à flots : «Je n’ai pas besoin de gagner des mille et des cents.» Dans le bistrot de la Gaieté, le petit noir est fait maison : il sort tout droit de la cafetière de Marinette Rondonnet. Chaque année, l’octogénaire se dit qu’elle va mettre la clé sous la porte. Chaque année, ses clients la retrouvent, sortant de sa cuisine d’où on peut entendre le son du téléviseur pour venir les servir !: «Ils me disent : “ Vous êtes toujours là ! ».
Sauf quand elle a décidé d’aller se promener, sans prévenir : jusqu’à deux heures quand le soleil ne cogne pas trop fort. Pour qu’elle s’arrête, « il faudra qu’il m’arrive quelque chose, que je sois malade. Mais c’est sûr, je suis la seule dans le coin à avoir un café aussi démodé».

Article d’Aurélien Douillard paru dans la Nouvelle République du 15 juillet 2015.

>> Les photos en haute définition sur Flickr

ERIC POLLET BISTROT MARINETTEMarinette Rondonnet © Eric Pollet

ERIC POLLET BISTROT MARINETTEMarinette Rondonnet © Eric Pollet

ERIC POLLET BISTROT MARINETTEMarinette Rondonnet © Eric Pollet

ERIC POLLET BISTROT MARINETTEMarinette Rondonnet © Eric Pollet

ERIC POLLET BISTROT MARINETTEMarinette Rondonnet © Eric Pollet

ERIC POLLET BISTROT MARINETTEMarinette Rondonnet © Eric Pollet

ERIC POLLET BISTROT MARINETTEMarinette Rondonnet © Eric Pollet

ERIC POLLET BISTROT MARINETTE

Marinette Rondonnet © Eric Pollet